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UN DEFICIT DE 325 973 TABLES-BANCS

Il est souvent avancé comme facteurs, pour expliquer les contreperformances cycliques du système éducatif sénégalais, la récurrence des grèves des enseignants et leur formation, l’environnement scolaire, notamment les blocs administratifs, les points d’eau, les clôtures, les blocs d’hygiène, et moyennement d’ équipements scolaires vétustes.
La problématique des tables-bancs est devenue une équation à mille inconnues. L’école publique sénégalaise enregistre un déficit de 325,973 tables-bancs, alors qu’elle dispose de 1 156 307. Le nombre total de tables-bancs en bon état dans le secteur de l’éducation est de 927,680, pendant que 228,627 devraient faire l’objet de réparation. Ce déficit en tables-bancs est provoqué par deux principaux facteurs. Il s’agit des nombreuses initiatives de construction de salles de classes menées par les parents d’élèves, les partenaires techniques et financiers, les collectivités territoriales. 1.111 salles de classes construites par des partenaires, sont actuellement en attente d’équipements. L’autre facteur avancé pour expliquer le déficit de tables, est la baisse progressive du budget alloué aux équipements scolaires depuis 2013.

Cette situation semble plus ou moins étonnante, au regard des explications avancées par le ministre de l’Education nationale d’alors, Serigne Mbaye Thiam, à l’occasion des préparatifs de la rentrée 2015/2016. Alors que nous parlions d’un déficit de 70 000 tables bancs à l’occasion de la rentrée scolaire 2015/2016, une information démentie par le ministre Serigne Mbaye Thiam qui nous fait parvenir une mise au point.

La note signée par le directeur des Equipements scolaires, expliquait ceci : « nous avons un déficit de tables-bancs qui tournait autour de 70 000 tables en 2012 et qui fait l’objet depuis cette date d’un programme de résorption, avec la commande en moyenne de 10 000 tables bancs par année. A titre expérimental, le projet de réhabilitation des tables-bancs lancé, réparera 20 000 tables-bancs au lieu de 10 000 habituellement commandés. Et que, à ce rythme, dans un délai de 5 ans, on ne parlerait plus de déficit mais d’excédent ».

Autrement dit, selon la note, le problème des tables-bancs devrait être résolu définitivement pendant l’année scolaire 2020/2021. A contrario, on assiste, à une année de la fin du projet de résorption, à une forte demande en tables-bancs dans les écoles et établissements. A moins que le gouvernement mette les bouchées doubles pour prendre à bras le corps cette situation alarmante qui risque d’impacter sur les enseignements, Mamadou Talla et son directeur Amadou Becaye Diop, sont amenés à trouver une solution ponctuelle et structurelle.

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