La première édition du colloque ‘’Africa International Days’’, initié par le groupe BEM Management School de Dakar, s’est ouverte mercredi dans la capitale sénégalaise, dans le but de faciliter les rencontres entre représentants d’universités américaines d’une part, et des lycéens et étudiants du Sénégal d’autre part, de façon à accroître la mobilité étudiante.
La première édition de ces journées d’échanges se tient dans les locaux de Dakar University Of International School (DUNIS), une filiale du groupe BEM.
Il s’agit, pour les auteurs de cette initiative, ‘’de renforcer et d’intensifier la collaboration avec les institutions partenaires internationales’’, a précisé le directeur exécutif de BEM, Elh Malick Faye.
L’objectif recherché est aussi d’‘’accroître la mobilité des étudiants de l’Afrique de l’Ouest et de faire connaître aux lycéens, aux étudiants et à leurs parents l’offre de formation des prestigieuses universités des Etats-Unis, de la France et du Canada’’.
Selon M. Faye, les échanges permettent aux lycéens et aux étudiants de venir discuter avec les dirigeants des écoles partenaires venus d’Europe et d’Amérique du Nord.
‘’DUNIS, une filiale [de BEM] exclusivement dédiée au programme anglophone, a invité les universités américaines qui reçoivent beaucoup d’étudiants du groupe pour faciliter les échanges entre les étudiants et le corps professoral, pour leur faire connaître le pays et le système d’enseignement sénégalais, de manière à soutenir la mobilité internationale de nos étudiants’’, a-t-il expliqué.
Elh Malick Faye assure que ‘’tous les étudiants auront l’opportunité, la possibilité de séjourner dans une université américaine, soit en mobilité semestrielle ou plus’’. Il a rappelé à cet égard que ‘’le bachelor déployé au Sénégal est organisé de telle sorte que l’étudiant passe deux ans au Sénégal et deux ans aux Etats-Unis’’.
‘’C’est un partenariat ouvert et accessible à tous les jeunes Sénégalais et Africains, pour les installer dans un contexte international en leur donnant l’opportunité de [prendre part à des compétitions], d’apprendre des autres et, surtout, d’apprendre une autre culture et une autre langue, puisque que le monde est un monde anglo-saxon’’, a-t-il expliqué.
Le directeur exécutif de BEM estime que l’enseignement sénégalais doit être conforme au système LMD (licence, master et doctorat), qui veut que la mobilité soit une règle, pas une exception.
La représentante de l’université Rider (dans l’Etat américain du Kansas) pense que c’est un partenariat Nord-Sud ‘’bénéfique pour les deux parties’’. Selon elle, cette collaboration instaure ‘’des échanges avec les étudiants sur les opportunités offertes par le système américain pour le développement de l’éducation en Afrique de l’Ouest, mais également le développement économique, avec des filières innovantes, comme les sciences du pétrole, de la géologie, du leadership international, etc.’’
Les représentants de six universités, des Etats-Unis pour la plupart, prennent part aux échanges. Il s’agit des universités du Kentucky, du Nord-Est, du Tennessee, du Kansas, de l’ouest du Kentucky, de Fort Hays, de deux universités canadiennes (Vancouver et Windsor-Ontario), de l’American Business School de Paris, de Rabat Business School, au Maroc, et de l’Université du Ghana.