En marge de la célébration de la journée internationale de l’alphabétisation organisée chaque 08 Septembre de l’année par l’UNESCO en République Démocratique du Congo ; un atelier a été organisé à l’intention des différents partenaires techniques et financiers œuvrant dans ce sous – secteur de l’éducation pour examiner les interventions de chacun d’entre eux, voir la possibilité de mutualiser leurs efforts pour un but commun.
Toujours dans le cadre de recherche des voies et moyens de doter des compétences aux apprenants, la fondation MATUMAYINI a initié un programme numérique (depuis 2004) est opérationnel aujourd’hui, dénommé YEKOLA, qui veut dire étudier en lingala, langue nationale de la RDC ; avec la collaboration de la fondation ORANGE qui est une entreprise de télécommunication qui œuvre en RDC. Ce programme est disponible et utilisé par les apprenants de la fondation MATUMAYINI à travers ses centres d’apprentissage qui se trouvent à Kinshasa, quartier KINGABWA dans la commune de LIMETE. La présidente de cette fondation Nouchka TEXEIRA met à la disposition de ses apprenants un dispositif wi – fi contenant un programme d’apprentissage que les apprenantes de ces centres se procurent gratuitement ; il leur permette d’utiliser à n’importe quel endroit qu’elles se trouvent. Donc, elles peuvent se connecter et faire des exercices toutes seules ; une sorte d’auto – apprentissage.
Ce programme contient des fiches explicatives et des vidéos, une nouvelle approche qui s’impose pour cette catégorie des apprenantes. Nouchka TEXEIRA pense que « même si elles ne savent pas lire, mais les images parlent, elles peuvent imprimer facilement les différents écrits qu’elles lisent sous forme des images », a – t – elle expliquée (l’apprentissage à l’écriture et lecture). Ces images reproduisent les sons avec des mots qui leur parlent dans leurs langues maternelles, avec les mots qui leurs sont familiers et cela facilitera leur apprentissage. Il est donc souhaitable que l’apprentissage initial soit effectué avec la langue usuelle de l’apprenant. Voilà, pour cette raison que la fondation dispose en son sein des ordinateurs avec des écrans tactiles, des tablettes pour leur permettre de dessiner.
Définissons l’analphabétisme
« Nous ne sommes pas analphabètes si nous savons écrire, lire et calculer dans nos langues nationales. » s’exclame DIOP MEÏSSA, le représentant de l’UNESCO à Kinshasa. Une fausse définition de l’analphabétisme doit être effacée dans nos esprits « Nous ne devons pas être considérés comme des analphabètes si nous ne maîtrisons pas le français. » a – t – il ajouté.
DIOP pense que cela est un complexe que les africains francophones en particulier ont développé dans leur esprit. Le français pour la République Démocratique du Congo est une langue administrative, elle est également officielle ; d’où il est donc important de le connaître. Mais, dans le niveau initial d’apprentissage, il suggère qu’il est donc impératif d’associer nos langues usuelles pour faciliter l’apprentissage. En outre, DIOP suggère à la Direction Générale de l’Education Non Formelle (DGENF), la Direction qui chapeaute les activités d’alphabétisation et de l’Education Non Formelle (AENF) au sein du ministère des affaires sociales ; l’adaptation des méthodes d’alphabétisation en prenant en compte les âges des apprenants.
Car, selon lui une personne adulte qui manipule déjà des milliers des billets de banque n’a plus besoin qu’on lui apprenne l’association des consonnes et des voyelles. Elle a beaucoup plus besoin de l’alphabétisation fonctionnelle qui lui permet d’accroître dans son activité quotidienne.En marge de la célébration de la journée internationale de l’alphabétisation organisée chaque 08 Septembre de l’année par l’UNESCO en République Démocratique du Congo ; un atelier a été organisé à l’intention des différents partenaires techniques et financiers œuvrant dans ce sous – secteur de l’éducation pour examiner les interventions de chacun d’entre eux, voir la possibilité de mutualiser leurs efforts pour un but commun. Toujours dans le cadre de recherche des voies et moyens de doter des compétences aux apprenants, la fondation MATUMAYINI a initié un programme numérique (depuis 2004) est opérationnel aujourd’hui, dénommé YEKOLA, qui veut dire étudier en lingala, langue nationale de la RDC ; avec la collaboration de la fondation ORANGE qui est une entreprise de télécommunication qui œuvre en RDC. Ce programme est disponible et utilisé par les apprenants de la fondation MATUMAYINI à travers ses centres d’apprentissage qui se trouvent à Kinshasa, quartier KINGABWA dans la commune de LIMETE. La présidente de cette fondation Nouchka TEXEIRA met à la disposition de ses apprenants un dispositif wi – fi contenant un programme d’apprentissage que les apprenantes de ces centres se procurent gratuitement ; il leur permette d’utiliser à n’importe quel endroit qu’elles se trouvent. Donc, elles peuvent se connecter et faire des exercices toutes seules ; une sorte d’auto – apprentissage. Ce programme contient des fiches explicatives et des vidéos, une nouvelle approche qui s’impose pour cette catégorie des apprenantes. Nouchka TEXEIRA pense que « même si elles ne savent pas lire, mais les images parlent, elles peuvent imprimer facilement les différents écrits qu’elles lisent sous forme des images », a – t – elle expliquée (l’apprentissage à l’écriture et lecture). Ces images reproduisent les sons avec des mots qui leur parlent dans leurs langues maternelles, avec les mots qui leurs sont familiers et cela facilitera leur apprentissage. Il est donc souhaitable que l’apprentissage initial soit effectué avec la langue usuelle de l’apprenant. Voilà, pour cette raison que la fondation dispose en son sein des ordinateurs avec des écrans tactiles, des tablettes pour leur permettre de dessiner. Définissons l’analphabétisme « Nous ne sommes pas analphabètes si nous savons écrire, lire et calculer dans nos langues nationales. » exclame DIOP MEÏSSA, le représentant de l’UNESCO à Kinshasa. Une fausse définition de l’analphabétisme doit être effacée dans nos esprits « Nous ne devons pas être considérés comme des analphabètes si nous ne maîtrisons pas le français. » a – t – il ajouté. DIOP pense que cela est un complexe que les africains francophones en particulier ont développé dans leur esprit. Le français pour la République Démocratique du Congo est une langue administrative, elle est également officielle ; d’où il est donc important de le connaître. Mais, dans le niveau initial d’apprentissage, il suggère qu’il est donc impératif d’associer nos langues usuelles pour faciliter l’apprentissage. En outre, DIOP suggère à la Direction Générale de l’Education Non Formelle (DGENF), la Direction qui chapeaute les activités d’alphabétisation et de l’Education Non Formelle (AENF) au sein du ministère des affaires sociales ; l’adaptation des méthodes d’alphabétisation en prenant en compte les âges des apprenants. Car, selon lui une personne adulte qui manipule déjà des milliers des billets de banque n’a plus besoin qu’on lui apprenne l’association des consonnes et des voyelles. Elle a beaucoup plus besoin de l’alphabétisation fonctionnelle qui lui permet d’accroître dans son activité quotidienne.
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