Ce qu’il fallait retenir
Barcelone-Eibar 4-2
Barcelone : Juncà csc (63e), Suárez (73e), Messi (75e, 92e)
Eibar : Inui (7e, 61e)
La déception visible sur le visage des Barcelonais à la fin de leur rencontre face à Eibar ce dimanche, contrastait avec le dénouement heureux qu’ils ont connu lors d’un match qui a failli virer au cauchemar.
Le FC Barcelone avait ce dimanche soir l’occasion de conclure sa saison de la meilleure des manières : en remportant son troisième titre de champion d’Espagne d’affilée, pour la dernière de Luis Enrique en tant qu’entraîneur du club au Camp Nou. Il fallait pour cela que les Blaugrana s’imposent devant leur public, tout en espérant un faux pas de leur concurrent direct, le Real Madrid, à Malaga. On pensait donc voir les coéquipiers de Samuel Umtiti harceler d’emblée leurs adversaires pour mettre la pression aux Merengue. Ce fut tout l’inverse. Privée de Piqué et Mascherano, la défense catalane, où figurait seulement pour la deuxième fois de la saison (en tant que titulaire) le Brésilien Marlon Santos, était étouffée par le pressing basque.
Barcelone en plein doute…
Une tactique payante pour Eibar, qui marquait dès la 7e minute de jeu grâce à Takashi Inui, oublié au deuxième poteau sur un centre d’Ander Capa. Sonné, Barcelone répondait du tac au tac mais Suarez manquait son face à face avec Yoel (8e). Le début d’une longue soirée pour l’attaque du Barça. Dominatrice, celle-ci manquait de folie et de précision pour faire la différence, malgré les opportunités (17e, 20e, 26e, 33e, 36e). Généreux en défense, Eibar se montrait une nouvelle fois dangereux juste avant la mi-temps (44e), encore sous l’impulsion d’Inui. L’international japonais forçait Ter Stegen à réaliser une belle parade, et le ballon revenait alors dans les pieds de Pena aux six mètres, qui manquait inexplicablement le cadre. De quoi donner des sueurs froides aux Catalans juste avant le retour aux vestiaires.
Comme lors du premier acte, ce sont les Armeros qui se montraient les plus dangereux dans le deuxième acte, encore une fois grâce à Inui (46e). Et alors que le Real s’assurait dans le même temps le titre de champion d’Espagne, on se disait que le Barça ne devait pas non plus l’emporter, tant sa réussite devant le but était faible. En témoigne cet incroyable raté de Messi à la 55e minute, qui loupait le cadre aux six mètres, face à Yoel. A l’heure de jeu, Inui venait inscrire son troisième but de la saison en championnat d’une frappe sublime (0-2, 61e). Mais, dos au mur, le Barça se relevait directement en réduisant le score…. d’un but contre son camp.
…Avant de battre son record de buts sur une saison
Après qu’une frappe de Neymar avait heurté le poteau, c’est Junca qui se trouvait sur la trajectoire du ballon, qu’il envoyait dans ses propres buts (1-2, 63e). En difficulté, le Barça ne profitait même pas d’un offrande de l’arbitre, qui lui offrait un penalty plus que généreux pour une «faute» sur Alba quelques minutes plus tard (68e). Messi frappait en force et voyait sa tentative détournée. Luis Suarez remettait toutefois les pendules à l’heure d’un but de renard des surfaces suite à un corner (2-2, 72e), avant que Messi, sur penalty (3-2, 75e) puis d’une frappe limpide à l’entrée de la surface (4-2, 90+1), ne donne la victoire à son équipe.
La fête devenait finalement belle pour la dernière de Luis Enrique à domicile, le Barça battant deux records : celui du nombre de matches consécutifs remportés à domicile en championnat, au nombre de 12, ainsi que celui du plus grand nombre de buts inscrits sur une saison, qui a grimpé à 116 après la 37e réalisation de «La Pulga» en championnat cette saison. Pour ne pas finir la saison sans trophée, et honorer enfin comme il le faut Luis Enrique pour sa sortie, Barcelone devra remporter son dernier match de la saison : la finale de Coupe du Roi, le 27 mai prochain face à Alavès.
à 21:50
C’est terminé !! 4-2
L’arbitre donne le coup de sifflet final de la rencontre !! Le Barça s’impose finalement 4-2 après avoir grandement souffert, face à Eibar. Les Basques ont gêné les dauphins du Real Madrid pendant plus d’une heure, mais on sombré face à la furia catalane en quelques minutes. Privés du titre, les Barcelonais peuvent encore se réconforter en allant chercher la Coupe du Roi, dans une semaine.
