Les « vérités » de Macron qui créent polémique: « Avec 7 enfantements par femme dans des pays africains c’est compliqué… »

International

Le défi de l’Afrique, il est totalement différent, beaucoup plus profond et civilisationel aujourd’hui.

Réunis pour la 12e fois à Hambourg les 7 et 8 juillet 2017, sous la présidence de la chancelière Angela Merkel l, 20 leaders du monde (G20) ont planché sur les questions essentielles en vue de réguler le nouvel ordre mondial. Il s’agit du terrorisme, de l’économie mondiale, du commerce mondial, du climat, de l’énergie, du développement durable, de l’autonomisation des femmes et du partenariat avec le continent africain.

Le G20 est composé des pays du G7, de dix pays dits émergents, de la Corée du Sud et l’Australie. Soit, les 19 Etats les plus puissants au monde. L’Afrique du Sud est le seul pays africain, membre du G20 du fait de la croissance de son PIB qui avoisine celle des pays développés. Il faut savoir aussi que l’Afrique du sud, le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine forment le groupe des pays émergents depuis 2011 (Brics). Dans le fonctionnement du G20, les dirigeants des pays membres invitent certaines organisations financières, régionales et internationales. Mais aussi des pays amis.

Cette année, l’Afrique a été invitée à travers l’Union africaine et le Nepad. Aussi, outre la présence africaine, le 12e sommet du G20 d’Hambourg s’est particulièrement intéressé au partenariat avec le continent africain.

« Je veux ici saluer l’avancée concrète de ce G20, notamment avec la mise en place d’un partenariat avec plusieurs pays africains, avec des engagements clairs impliquant la banque mondiale avec la banque africaine de développement. Et à mon avis la méthodologie qui a été retenue en la matière a été la bonne », a introduit, Emmanuel Macron qui animait une conférence de presse ce samedi 8 juillet 2017 à la clôture du sommet. Il a ajouté : « Là aussi si nous voulons une politique résolue en matière de développement, c’est le complément indispensable à la vraie politique de lutte contre l’insécurité que la France mène en particulier dans le Sahel et ce sont les deux piliers sur lesquels nous devons nous appuyer en permanence pour l’Afrique. J’ai eu l’occasion de le rappeler, dimanche dernier, lorsque je me suis rendu à Bamako pour un sommet du G5 Sahel en annonçant l’Alliance pour le Sahel ; c’est exactement l’esprit de ce que nous avons aujourd’hui discuté, la volonté de rassembler l’ensemble des financements, de pouvoir associer à ces financements des pays partenaires, des organisations internationales et de travailler sur des projets concrets pour éviter la perte de temps, les intermédiaires inutiles et le gaspillage institutionnel. Ce qui compte en matière de développement, ce sont les acteurs de terrain et les projets et donc c’est dans cet esprit que je souhaite avancer sur ce sujet et c’est dans cet esprit que nous avons discuté ce matin du développement pour l’Afrique » a-t-il dit. La question de l’immigration irrégulière, la pauvreté, les pandémies et surtout l’égalité des femmes et des hommes étaient également au menu de ce sommet, a-t-il précisé.

Le plan Merkel est différent du plan Marshall

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